Pour la dégustation de la glace Schtroumpf, je le sens bien. Après tout, c’est un petit investissement à perdre dans le pire des cas, et elle pourrait même finir par me plaire. De même, être mixologue le temps d’une nuit n’est pas si irréalisable : si à l’aéroport de New York j’ai convaincu un monsieur bourru du détecteur de métaux de me laisser passer avec une pièce de rechange d’une moto pour l’apporter à un ami, pourquoi ne pas me risquer à vous faire un bon cocktail ? Le niveau de défi augmente pour les histoires au coucher : j’ai toujours eu beaucoup d’imagination, le problème c’est plutôt de rester éveillée car dès que je m’allonge, mes yeux se ferment comme ceux des poupées.
En ce qui concerne la faux, je suis motivée, en effet pendant que j’écrivais j’ai déjà commencé à étudier des tutoriels sur YouTube, encouragée par l’épisode : utiliser la faux n’est pas fatigant. Je me vois déjà à la campagne en train de me moquer de ce fichu tracteur, en panne tous les deux jours. Le plus gros problème est celui des cadeaux de Noël avant la fin du mois d’août. Je commence en principe à y penser vers le 20 décembre, puis je parcours les boutiques du centre-ville comme une folle.
Bien sûr, si je commence à consulter la boutique en ligne de Marina Rinaldi immédiatement après la mi-août, je pense que je pourrai trouver des cadeaux pour mes amis. Et à ce moment-là, il ne me restera plus qu’un seul effort suprême : me rappeler où je les ai cachés jusqu’à la veillée !